Il y a l’infidélité. Et il y a l’infidélité mentale, émotionnelle, numérique, accidentelle, imaginaire… bref, toutes ces variantes que l’homme s’invente pour continuer à se regarder dans la glace sans se gifler. Parce qu’on va pas se mentir : la tentation est partout. Et l’autodiscipline, elle, est planquée sous le tapis.
La tentation, cette bestiole insidieuse
Elle ne débarque pas avec une pancarte. Non, elle s’installe discrètement. Un like sur Instagram. Un message privé “anodin”. Un fantasme bien rangé dans un coin du cerveau. Et c’est là que commence le vrai débat : à partir de quand est-ce qu’on bascule de “juste humain” à “parfait connard” ?
Flirter, c’est trahir ?
Bah… ça dépend à qui tu poses la question. À ta compagne ? Clairement oui. À ton pote qui enchaîne les stories de fitness girls ? Non, lui il appelle ça “interactions sociales”. La vérité ? Si tu dois effacer la conversation ou activer le mode avion pour dormir tranquille… t’as probablement franchi un seuil.
“Mais j’ai rien fait, je te jure. Juste parlé.” — l’homme qui découvre que les mots, ça compte aussi.
Où sont les vraies limites ?
- Regarder ? OK. Tant que tu ranges tes yeux après.
- Fantasmé dans ta tête ? Personne n’a encore mis de caméra là-dedans. RAS.
- Flirté en ligne “pour voir” ? Tu joues avec le feu, mais bon, tant que t’as pas allumé le barbecue…
- Donné rendez-vous “juste pour parler” ? Là, frérot, on commence à sentir le roussi.
- Passé à l’acte ? Félicitations, t’es officiellement infidèle. Même si tu “ne ressens rien pour elle”.
Pourquoi certains hommes repoussent les limites ?
Parce qu’ils veulent tester leur “contrôle”. Spoiler : c’est souvent un échec. Parce qu’ils s’ennuient. Parce qu’ils veulent plaire. Parce qu’ils aiment l’idée de pouvoir dire non… tout en s’en approchant au maximum. En clair : parce qu’ils sont humains, pleins de contradictions et, parfois, d’une connerie monumentale.
A retenir :
Jusqu’où peut aller un homme sans trahir ? Aussi loin qu’il pense pouvoir s’en sortir sans que ça pète. Parce qu’en réalité, ce n’est pas lui qui pose les limites. C’est la personne en face. Et le jour où elle décide que la ligne a été franchie, peu importe si t’étais encore en train de “juste regarder”. À méditer, entre deux likes.
